<<Retour Commémoration du 5 décembre 22 au monument aux Morts de Sauzet Participants à cette commémoration Julien DUVOID Maire de Sauzet Muriel DI NINO Conseillère Roger BERTRAND vice-président de l'AAC Jeanne VINCENT de LESTRADE Trésorière Daniel URTY Porte-Drapeau Robert VIGNE, Thierry BRUET (Adjudant pompier) en présence d'une dizaine de personnes de Sauzet et environs Une première allocution du vice-président de L'AAC (voir ci-après) est suivie d'une deuxième allocution du maire de Sauzet : Lien ICI Dépôt de gerbe et recueillement au monument aux morts. A l'issue de la commémoration, le verre de l'amitié était offert à l'assistance à la salle du Dauphin ![]() Pourrat-on, un
jour, évoquer sereinement la guerre d’Algérie. Aujourd’hui 60 ans après
la fin de cette guerre qui ne voulait pas dire son nom, les rancœurs et
les polémiques sont toujours aussi vives.
De
cette période
tragique, il restera une grande
fracture entre les armées et la nation, un profond malaise au sein de
la Nation et dans les armées.
Le Gouvernement de l’époque enverra des milliers d’appelés et rappelés en Algérie pour des d’opérations de «maintien de l’ordre » ou de « pacification ». En réalité, nos soldats furent confrontés à une guerre brutale, éprouvante sans concession, pour laquelle ils n’étaient pas préparés. Nombre d’entre eux périrent ou reviendront meurtris à jamais dans leur chair et dans leur esprit.
Les soldats de
métier durent affronter parfois leurs
anciens compagnons d’armes. Ensemble, ils avaient combattu le fascisme.
Cette guerre d’Algérie fut cruelle car des frères ou d’anciens
camarades se battaient entre eux.
Quant
aux Harkis,
ces combattants restés fidèles à la
Nation, ils seront abandonnés par la France et assassinés dans leur
pays. Pour ceux qui rejoindront la France ils seront regroupés dans des
camps, dans des hameaux de forestage dans des conditions de vie
précaire,leur intégration se fera dans la douleur.
La
guerre
d’Algérie, c’est aussi le déracinement de
milliers de civils contraints de fuir leur contrée natale. Ils furent
souvent mal accueillis en France. Le sentiment d’injustice est encore
fort dans la communauté des rapatriés d’Algérie.
60 ans après la
fin de ce conflit, le moment est venu
de regarder en face sans complaisance mais aussi sans amertume,
sans parti pris ni animosité cette période de notre histoire.
Ainsi,
en ce 5
décembre 2022, ayons une mémoire plus
apaisée de ces événements et recueillons-nous devant tous ceux qui sont
morts ou qui ont souffert durant ce conflit; l’hommage rendu n’en sera
que plus grand.
|