Chaque année, l'hiver s'installe et avec lui toute une cohorte de symptômes allant de la fatigue à des états dits grippaux comme la fièvre, le rhume, la toux, la rhinopharyngite, la grippe saisonnière, la bronchite, etc. L'hiver est donc propice à certains virus, notamment ceux que l'on appelle les « virus respiratoires » qui se développent plus facilement dans un environnement froid et humide.

NOTE : Les informations contenues dans cet article sont à caractère purement informatif et éducatif. Elles ne sont pas destinées à remplacer un avis médical.
 

Soigner les états grippaux
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    Parce que l'hiver s'accompagne de froid, de vent, de pluie, voire de neige, nous avons tendance à moins aérer nos habitats, peut-être aussi pour ne pas perdre la chaleur initiée par le système de chauffage. C'est une erreur, car l'air devrait y être renouvelé chaque jour, peu importe la météo et la température extérieure. Sauf peut-être par temps de brouillard, ou cette aération journalière devrait être plus limitée ; le brouillard tend en effet à maintenir à la surface du sol ce que les anciens appelaient les « miasmes », des particules de poussière, de pollution — surtout en ville — et tout ce qui peut y être contenu. Les anciens disaient aussi qu'il fallait éviter de rester dehors par temps de brouillard.

Nous sommes donc — de façon épigénétique — plus ou moins affectés par les modifications de notre environnement, que ce dernier se situe au niveau du macrocosme ou du microcosme. Soigner notre environnement extérieur immédiat — à défaut de vraiment pouvoir agir plus largement d'une manière ponctuelle — est tout aussi important que de soigner notre environnement intérieur. C'est vrai toute l'année, ça l'est peut-être encore plus en hiver.

LES REMÈDES

Alimentation

    Comme nous l'avons vu, notre environnement ne se limite pas au macrocosme ; il agit également au niveau du microcosme ou niveau cellulaire. Les aliments sont l'énergie par laquelle notre physiologie évolue et fonctionne, énergie utilisée par nos cellules pour effectuer au mieux les tâches qui leur sont dévolues. Partir à la découverte des aliments qui s'avèrent être vraiment nécessaires à notre organisme est une véritable aventure ! Il nous faut donc sortir des sentiers battus (sans s'embourber dans les ornières) ; il nous faut échapper aux croyances qui trouvent leurs racines essentiellement dans ce qu'en ont fait les lobbies agro-alimentaires et les publicitaires : une propagande mondiale du produit alimentaire qui, comme son nom l'indique, n'est pas un aliment, mais une transformation d'aliments, à l'issue de laquelle il n'y a plus grand-chose d'originel et d'essentiel pour fournir le meilleur carburant qui soit à la « machine » qu'est notre corps, au niveau cellulaire lui-même. Voici deux articles : « Le régime paléolithique revisité » et «La cétose et les cétones : » comment une alimentation riche en graisse améliore le fonctionnement du cerveau.

De façon assez simple, limiter l'apport en glucides ,   lents ou rapides  augmenter celui des bons gras saturés avec l'huile de coco, le beurre, le saindoux ou encore la graisse de canard, et privilégier le traditionnel bouillon de pot au feu ou n'importe quel bouillon à base de viande, d'os et de légumes. L'ail, l'oignon, le citron, le gingembre, l'échinacée ou encore le clou de girofle sont autant de compagnons qui nous veulent du bien, mais ils ne sont pas les seuls.

Tisanes et infusions

Face aux premiers symptômes du rhume ou de la grippe, comme la fièvre, la toux ou les mucosités, préparez une bonne quantité d'infusion avec les plantes médicinales suivantes :
    L'Échinacea possède des propriétés immunomodulatrices qui agissent sur l'activation des différentes cellules de l'immunité. Elle représente un atout de taille pour toute personne atteinte d'un affaiblissement immunitaire et son usage est largement utilisé dans la prévention des infections hivernales. Une cuillère à café matin et soir pendant deux semaines renforcent les défenses immunitaires.

Wikipédia : Les échinacées, terme dérivé du grec echino, « épine », à cause du disque central « épineux » de la fleur) est un genre de plantes de la famille des Astéracées qui comprend 11 taxons (9 espèces et 2 sous-espèces) tous originaires d'Amérique du Nord. Trois espèces sont très connues pour leur réputation en herboristerie et leur usage ethnobotanique : Echinacea angustifolia, Echinacea purpurea et Echinacea pallida.

L'ethnobotanique, contraction d'ethnologie et de botanique, est l'étude des relations entre l'Homme et les plantes. Son domaine d'étude implique une large gamme de disciplines depuis les recherches archéologiques sur les civilisations anciennes jusqu'à la bio-ingénierie de nouvelles cultures comme le blé. La méthode ethnobotanique part de la connaissance empirique acquise au cours de centaines de générations, basée sur les observations de masse (méthode des essais et erreurs) et généralement sur une transmission orale, et conservée grâce à la mémoire collective de groupes sociaux1

TV Jardinage : échinacea cheyenne : Comment faire la taille et entretien: plante vivace