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Journée Nationale du Souvenir et de recueillement en Mémoire des victimes

civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

commémoration 2023 du 19 mars 1962

Cliquez les insignes ou revues de fédérations d'anciens  combattants

UFAC
FNACA
Fédération Nationale des Anciens Comba- ttants en Algérie, Maroc et Tunisie

revue des anciens combattants d'Algérie


«Pourquoi l'Union nationale des combattants ne commémorera  pas le 19 mars 1962»  https://www.unc.fr (à copier et à coller dans le navigateur)
   Général (2s) Hervé Longuet, président national de l'Union nationale des combattants.
 L'année 62 marque la «fin officielle» de la guerre d'Algérie, ce pays accédant à l'indépendance le 5 juillet 1962. Parmi les manifestations envisagées, figure la commémoration du 19 mars 1962 - Journée Nationale du Souvenir et de recueillement en Mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc - que d'aucuns présentent comme le point final de ces huit années de combat (1954-1962), puisque les accords d'Évian, signés la veille, prévoyaient le cessez-le-feu sur l'ensemble du territoire algérien.

50ème anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie


si problème, cliquez le lien vidéo ici

Message de Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées,
chargée des Anciens combattants et de la Mémoire

  En cette Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, nous honorons toutes les victimes. Les morts tombés dans les combats et dans les attentats avant la conclusion du cessez-le-feu, comme ceux qui connurent le même sort tragique après cette date. Nous reconnaissons le soulagement de ceux pour qui l’annonce de la fin des combats suscita l’espoir d’un prochain retour, sains et saufs, dans leurs foyers. Comme nous reconnaissons le désespoir de ceux qui avaient à redouter de ne plus avoir de foyer dans cette terre dont la France se retirait. Alors que, pour beaucoup de Français, les accords d’Evian marquaient la fin de la guerre d’Algérie, pour d’autres ils annonçaient le début de la fin du monde qui était le leur. Ce fut une déchirure,
qui pour aussi inévitable qu’elle fût n’en a pas été moins vive.
Nul ne conteste que le cessez-le-feu ne fut pas partout respecté. Chez les militaires, comme chez les civils, des morts s’ajoutèrent encore aux morts. Des blessés aux blessés. Des disparus aux disparus. La période qui s’est ouverte après le 19 mars 1962 a été celle de bien des souffrances. Pour les appelés qui sont restés en Algérie, pour les Harkis, pour les victimes civiles des attentats et des massacres, pour ceux qui furent contraints de quitter la terre où ils étaient nés et de découvrir le sentiment de l’exil dans leur propre pays. Le glas tragique en est marqué par tant de dates, dès le soir du 19 mars, le 26 mars, le 14 mai, le 5 juillet...
  Quand vint enfin, en particulier pour le contingent, le moment du retour, il n’y eut pour accueillir nos soldats, nos appelés, ni défilé, comme ceux qui avaient célébré le retour des combattants de la première puis de la deuxième génération du feu, ni cérémonie collective.
  La Nation ne sut guère leur dire sa reconnaissance d’avoir répondu à l’appel du devoir. Ils avaient 20 ans, et à la joie de retrouver une fiancée ou une épouse, une sœur ou un frère, une mère ou un père se conjugua la difficulté de raconter ce qu’ils avaient vécu, et d’être entendus. Souvent ils se sont heurtés au refus de leurs proches d’entendre les vérités trop cruelles d’une guerre dont certains ont essayé de témoigner..


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comemo_19_mars à Sauzet
Th. Bruet, pompier, D.Urty, Porte-drapeau, R. Vigne (lecture message), J. Duvoid,  le maire, et  R. Fernez, président de l'AAC

Vue d'ensemble, des participants
Vue d'ensemble, des participants
minute de silence
La minute de silence
Photos de Roger Bertrand vice-président de l'AAC

Les Accords d’Évian du 18 mars 1962


Lien de la vidéo ici



Quelques rappels et bilan humain

1954 à 1962 en Algérie, colonie française depuis 1830, divisée en départements depuis 1848.
L'aboutissement est la reconnaissance de l'indépendance du territoire le 5 juillet 1962. 

BILAN Humain (d'après Wikipédia lien)

 Pour les pertes militaires françaises en Algérie, le Journal officiel du 4 août donne les chiffres suivants :
Effectifs engagés : 1 419 125 militaires dont 317 545 d'active (22,4 %) et 1 101 585 appelés
du contingent (77,6 %).
Pertes totales : 23 196 morts et 60 188 blessés dont :

- militaires d'active : 11 283 morts, soit 48,6 % du total des morts ;
- appelés du contingent : 11 913 morts, soit 51,4 % du total des morts.

- Parmi ces 23 196 militaires français morts, on dénombre environ 5 000 « Français musulmans »
 morts avant le cessez-le-feu du 19 mars 1962, dont les deux tiers étaient des appelés du contingent.

- Pour les civils français, le total est de 2 788 tués. Il faut y ajouter, après le cessez-le-feu,
3018 enlèvements dont 1282 retrouvés
(déclaration de Broglie du 24 novembre 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994), 
chiffres proches de ceux de Pervillé qui évoque 2 000 tués sur 3 000 enlevés.

 - Un million de Français a quitté l'Algérie en quelques mois. Près de 400 000 personnes émigrent en mai et juin,
juste avant l'indépendance de l'Algérie.
 Le mouvement se poursuit dans les mois qui suivent à raison de 60 000 personnes environ entre juillet et décembre.

 - Entre 15 000 et 150 000 harkis (*) auraient été massacrés par le FLN. Il en est revenu 4500, parce que la marine (DBFM)
présente cette particularité exceptionnelle d'avoir des bateaux pour transporter et des traditions à respecter.
Autres massacres, notamment à Oran ICI 

insigne DBFM Harkis      

diaporama Kizoa : Harkis de la DBFM



Voir aussi photos Journée des Harkis à Largentière : cérémonie du 21 juin 2014, suivie d'agapes autour d'un méchoui
- Autres photos  2012 - autres liens : ici document (pdf) ou bien ici
- Les Harkis et  les Justes  (nombreuses photos)

2 photos de la journée et vidéos (archives de l'INA)

 
Journée des Harkis à Largentière

  Un commentaire sur des images d'illustration et des images d'archives alterne avec les interviews d'Aissa BOUHAFS, ancien tirailleur qui fut lieutenant en Algérie, et Mohand HAMRA, ancien supplétif de l'armée française. Images d'archive INA.


argentiere_harkis_DBFM.jpg

  A la fin de la Guerre d’Algérie, alors que le pays obtient son indépendance, de nombreux soldats algériens ayant combattu dans l’armée française doivent quitter leur pays pour éviter une mort certa

Les Harkis, ces oubliés de l’Histoire
d'après l'article de José CASTANO  1O ctobre 2016

  Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité, Groupes d’autodéfense, unités territoriales et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.
C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes.
A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française.
En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28 000 à 60 000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras, légionnaires et commandos.
  En 1959, 6 000 d’entre eux seront affectés dans les Commandos de Chasse créés dans chaque Secteur pour éliminer les rebelles qui ont échappé aux opérations du Plan Challe. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55 000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223 000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…
Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira :
   « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…
L’ex-officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité créée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».
De Gaulle, désormais installé à l’Elysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500 000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique à laquelle ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.
  Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, de Gaulle les sidéra en déclarant avec une certaine hauteur : « L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » Et, toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : « Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ».
   Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de de Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’Etat allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : « Eh bien, vous souffrirez ! ».
Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois),  décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Elysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quarts des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem, de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Elysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…
Dès lors, cette affaire qui se présentait comme une immense occasion pour apporter une paix française à la guerre d’Algérie, se terminera dans le sang et demeurera la grande énigme de ce conflit.
   Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »
Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises, privées par ailleurs d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. A partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin… et les premières désertions verront le jour. (Cf. Massacre d'Européens et Harkis)
Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’écriait à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.
  Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…        
Quel leurre !... Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de servir dans les groupes d’autodéfense ou les unités combattantes, vous êtes devenus des harkis, c’est-à-dire, soldats de la France : vous serez égorgés, tués à la hache, ébouillantés, coupés en morceaux ; vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !
Ah ! Quelle déchéance et quelle souffrance de mourir ainsi en sachant combien cette France qu’ils avaient tant aimée était veule, combien elle était lâche devant la fourberie, la trahison et le despotisme…
  Ce fut l’un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.
  Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier – comme jadis en Indochine- leur existence ?
Mais comment cacher qu’en nombre croissant, ces Musulmans fidèles rejoignaient les combattants de la cause française… c'est-à-dire, l’OAS ?
  Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les avait désarmés.
  Du coup, l’Elysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français… 
Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite entre le Pouvoir et le FLN…
   Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut  l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance…
 Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été également prononcé ?
Le vieil honneur qui vous lie à une parole est-il une chaîne dont il est loisible de couper les anneaux ? La vie est bien longue à celui que trouble le remords…
Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait…
Et dans toute l’Algérie on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés.
Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…
Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…
Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers français toute cette tragédie :
« Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… » Archives INA - à l'indépendance de l'Algérie


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  Voir aussi, le rapport 2021 : LES QUESTIONS MÉMORIELLES PORTANT SUR LA COLONISATION ET LA GUERRE D’ALGÉRIE avec  le rapport B. Stora (Lien ICI) et  Les critiques et la pétition des associations de harkis. Lire aussi l'analyse, de Khader Moulfi, relative au rapport ICI de Benjamin Stora : Spécialiste "reconnu" de la "guerre" d'Algérie ainsi que l'article du Monde ICI

 Interview d'André AUSSIGNAC, cet ancien soldat français en Algérie, évoque son arrestation par le FLN et les conditions de sa détention qu'il a partagée avec une soixantaine de détenus, en juillet 1962  lien ICI . Son témoignage alterne avec des images d'archives (INA)

https://www.youtube.com/watch?v=z3873kJ8SgY



De même, on voit jourd'hui que la peur régne chez nous (article ICI)