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La date du 27 mai fait référence à la première réunion du Conseil
national de la Résistance (CNR) qui s'est déroulée le 27 mai 1943 dans
l'appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four à
Paris. Délégué du général de Gaulle, Jean Moulin souhaitait instaurer
ce conseil dans le but d'unifier les divers mouvements de Résistance
souvent désorganisés et cloisonnés et de coordonner l'action de la
Résistance. Sous la présidence de Jean Moulin, le Conseil national de
la Résistance réunit les représentants des huit grands mouvements de
résistance, des deux grands syndicats d'avant-guerre ainsi que les
représentants des six principaux partis politiques de la troisième
République.
Après
la Libération, le programme d'action de la Résistance, connu sous le
nom "Les jours heureux", paraît en 1944 et conduit à la mise en œuvre
de réformes économiques, sociales et politiques donnant la priorité à
l'accès à l'éducation pour tous et posant les bases du modèle social
français. Il inspire également la rédaction du préambule de la
Constitution de la quatrième République, qui fait partie des textes
fondamentaux de notre droit actuel. Le 19 juillet 2013, l'Assemblée
nationale a adopté, à l'unanimité, une
proposition de loi émanant du Sénat instaurant le 27 mai comme Journée
nationale de la Résistance. Cette journée, dont la date a été choisie
en référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance
(CNR) le 27 mai 1943, fournit l'occasion d'une réflexion sur les
valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du CNR, autre lien ICI.
Journée nationale de la Résistance, 27 mai 2023 PDF ICI ![]() Photo du SHD
Il y a 79 ans, le 27 mai 1943, se tenait, au 48 de la rue du Four, dans
un Paris occupé où flottait le drapeau nazi, la première réunion du Conseil National
de la Résistance. Les représentants de huit mouvements de
Résistance, six partis politiques et deux syndicats, décidèrent d’unir
leurs forces pour lutter contre
l’occupant nazi. Sous l’égide de Jean Moulin, missionné par le Général
de Gaulle, dix-huit hommes et une femme
s’unissaientpour déployer partout en France cet esprit de résistance
qui animait ceux de Londres depuis le début de la
guerre. Bientôt cet esprit deviendrait « la Résistance », rassemblant
derrière elle les Françaises et les
Français de tous horizons pour mener de l’intérieur le combat commun de
la Libération.
Ce 27 mai 1943, rassemblédans l’ombre, ce premier Conseil National de la Résistance allait permettre de transcender les différences de chacun derrière une même cause, celle d’une Résistance unie contre l’envahisseur. S’en suivirent les combats éclatants pour la libération de Paris, puis celle de l'ensemble de la Franceaux côtés des Alliés et, enfin, la reconstruction d’un pays libéré mais affaibli. Au cœur de ce combat était la jeunesse, dont la fougue n’atténue pas le courage de ces lycéens et étudiants qui entonnèrent la Marseillaise aux abords de l’Arc de Triomphe, le 11 novembre 1940 ; cette fougue qui couvre de gloire la mémoire des fusillés du lycée Buffon ; et nous emplit de reconnaissance pour ces jeunes Français qui, refusant le Service du travail obligatoire, prirent les armes dans les maquis de France. Aujourd’hui comme hier, l’esprit de la Résistance constitue une source d’inspiration et d’engagement pour les jeunes générations, qui incite à la générosité, à l’enthousiasme dans l’action et à faire face aux défis de notre temps. Il y a 79 ans, au 48 de la rue du Four, ces résistants ont montré aux Français qu’il est un combat plus grand encore que ceux qui les avaient opposés, un combat pour la France, que les Français n’auraient pu gagner autrement que dans l’unité.
La Journée nationale de la Résistance, à laquelle les collèges et les
lycées sont invités à s'associer, donne aux équipes éducatives
l'occasion de mener une réflexion avec leurs élèves sur les valeurs de
la Résistance et celles portées par le programme du CNR, telles le
courage, la défense de la République, le souci constant de la justice,
de la solidarité, de la tolérance et du respect d'autrui.
Note : à l'échelle de l'établissement, des manifestations ou des activités éducatives spécifiques pourront être organisées, en liaison avec les programmes d'enseignement : rencontres avec des témoins, conférences, mais aussi débats autour d'un film, d'une exposition ou d'une représentation théâtrale, etc. Lien vidéo du 27 mai Journée nationale de la Résistance Autres Vidéos sur Lumni Paroles de Résistants - Stéphane Hessel
D’abord, l’unité de la France qui n’est jamais aussi forte que
lorsqu’elle est rassemblée et solidaire, que lorsqu’elle se soustrait à
la fureur des dissensions et des divisions, que lorsqu’elle regroupe le
meilleur d’elle-même pour construire les ambitions du Conseil
National
de la Résistance.
Ensuite, le chemin de l’Europe qui fut le seul pour la réconciliation des nations européennes, qui a été façonné par les rêves de plusieurs générations successives, qui demeure celui de l’espérance dans le progrès collectif, celui du refus du nationalisme, celui d’une fraternité vivace. Enfin, ce chemin de l’unité et de l’Europe n’est rien sans l’attachement viscéral de la France à la dignité de l’Homme et à ses droits fondamentaux. Ce combat nous le poursuivons ensemble. Inlassablement. Faire un clique-droit sur les photos pour
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commémoration à la stèle de la Résistance
Photos de R. Bertrand vice-président de l'AAC de Sauzet, membre du CA de l'ANACR, président de Nature et Résistance. |