<<retour  Parc
Lavande du parc Elie Bertrand


Thym serpolet
  Lavande zone 2 illustration - cliquez l'image

lavande plante meillifere
  Lavande plante mellifère - cliquez l'image

thym zone2

Champ de lavande comparable à ceux à proximités du Parc Elie Bertrand

Lavandes en Zone2 du Parc Elie Bertrand

     Les lavandes sont des arbrisseaux dicotylédones de la famille des Lamiacées (ou labiées) et du genre Lavandula, à fleurs le plus souvent mauves ou violettes disposées en épis, dont la plupart des espèces, très odorantes, sont largement utilisées dans toutes les branches de la parfumerie. Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, à l'exception de L. stoechas, qui préfère les sols siliceux.
   Toutes les lavandes sont des plantes mellifères, très recherchées par les abeilles.

Historique 

  Venue de l'ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains  pour conserver le linge et parfumer les bains. En Provence, la lavande fut utilisée dès le Moyen Âge, pour la composition de parfums et celle des médicaments, mais c'est à partir du XIXe siècle que la culture se développe.
 L'essor de la production française d'huile essentielle de lavande fine est lié à l'implantation de parfumeries dans la région de Grasse. La mise en culture organisée systématique du lavandin, dans les années 1950, prendra ensuite le relais.
 La culture de la lavande du Quercy apparaît également sur les derniers versants du sud-ouest du Massif Central avant 1936 à Roquecor dans le Tarn-et-Garonne. A son apogée dans les années 50 et 60, seuls quelques cultivateurs perpétuent depuis cette tradition.
  Après plusieurs crises qui entraînent la chute de la production et une régression des cultures, les plantations sont relancées par la stabilisation des surfaces à cultiver et le développement des moyens de distillation.

Principales espèces     

    Si les noms latins des lavandes ne posent plus guère de problèmes, il n'en va pas de même avec les noms courants. La même lavande devient française, anglaise ou espagnole selon le pays où elle est classée. On distingue quatre espèces principales :

    * Lavandula angustifolia, ou lavande vraie. Noms anciens : L. officinalis, L. vera. Autres noms usuels : lavande anglaise (certains auteurs préférant donner ce nom à l'espèce L. dentata), lavande des Alpes, lavande fine. C'est la meilleure des lavandes pour la qualité de son huile essentielle. À l'état sauvage, elle pousse surtout en Provence, mais elle peut être cultivée dans des régions plus septentrionales, d'autant qu'il en existe de nombreux cultivars. C'est un arbrisseau buissonnant pouvant atteindre 1 m de hauteur. Les feuilles, linéaires et de couleur gris-vert, ont une longueur variant entre 3 et 5 cm. Lors de la floraison (avril-mai), la plante développe de longs pédoncules non ramifiés terminés par des épis dont la couleur varie du mauve pâle au violet. Seule l’huile essentielle issue de cette production sur une zone déterminée bénéficie de l’Appellation d'origine contrôlée (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence. On recense environ 4 000 hectares cultivés dans les 4 départements producteurs.
  Rares sont les espèces d'insectes qui attaquent les plantes aussi protégées par leurs huiles essentielles que la lavande ; le chrysomèle de la lavande (ou du romarin) ; Chrysolina americana en fait partie.

  *
Lavandula angustifolia
, ou lavande aspic. Nom ancien : L. spica. Par rapport à la précédente, ses feuilles sont plus larges (elliptiques) et très odorantes. La floraison est plus tardive (juin-août), et les fleurs ont une odeur très camphrée. Elles poussent à l'extrémité de tiges ramifiées, ce qui est le moyen le plus sûr de la différencier de la lavande vraie. Elle est beaucoup moins appréciée en parfumerie.
   *
Lavandula latifolia
avandula hybrida, ou lavandin, hybride naturel entre L. an- gustifolia et L. latifolia. C'est la troisième des lavandes provençales. Découvert un peu par hasard, il a été cultivé à partir des années 1930. Le lavandin est aujourd'hui l'espèce la plus cultivée, car sa fleur est plus productive en huile essentielle que la lavande vraie. Son essence de bonne qualité olfactive est plus camphrée que celle de la lavande, elle est très utilisée dans la parfumerie industrielle. Au cours des années, plusieurs variétés de cet hybride ont été sélectionnées et reproduites par bouturage. Les surfaces cultivées en lavandins sont estimées à 17 000 hectares.

 Les variétés les plus cultivées actuellement sont ces fleurs, quant à elles, sont presque roses ou presque blanches, font de 4 à 6 mm de longueur, sont pédicellées et réunies ordinairement au nombre de trois à l’aisselle des feuilles supérieures. Elles forment ainsi une sorte d’épi foliacé au sommet des ramifications de la tige. Le limbe du calice est bilabié, un peu bossu ; la lèvre supérieure a trois divisions séparées entre elles environ jusqu'au quart ou jusqu'au cinquième de sa longueur, la lèvre inférieure possède deux divisions étroites et subulées ; l’entrée du tube est ² d’une rangée circulaire de poils. La corolle, de taille variable, est un peu plus longue que le calice mais la partie tubulaire de la corolle ne dépasse pas celle du calice ; la lèvre supérieure est à peine chancrée, l’inférieure et à trois lobes égaux et obtus. Les étamines sont incluses et le pistil entouré d'un nectaire proéminent du côté antérieur, donne un tétrakène à 4 nucules petites et brune. Le style est saillant.

Histoire de l'usage médicinal de cette plante

    L'essence de lavande contient des composants différents selon les espèces, mais on y trouve le plus souvent de l'acétate de linalyle  et du linalol, du géraniol, du pinène, du cinéol, de la coumarine, du béta-caryophyllène et de l'éthylamylcétone, à l'origine de son odeur rafraîchissante. du géraniol, du pinène, du cinéol, de la coumarine et de l'éthylamylcétone (à l'origine de son odeur rafraîchissante).
   Elle a des propriétés antiseptiques, bactéricides, désinfectantes, calmantes, anti- spasmodiques et carminatives.
    Depuis très longtemps aussi, on connaît les vertus cicatrisantes et antiseptiques de la lavande et
sainte Hildegarde la conseillait déjà comme cicatrisant. On lui trouvait aussi des propriétés antivenimeuses et en cas de morsure de vipère, on frottait la plaie avec une poignée de lavande (ceci pourrait expliquer le nom de la lavande aspic). La plante a aussi été très utilisée (et l'est toujours) pour combattre les mites et les poux.
  En phytothérapie, on la recommande pour combattre l'anxiété, la nervosité et les insomnies, mais aussi pour soulager les rhumatismes et soigner les infections des voies respiratoires. Elle peut être prise en infusion, en poudre (gélules), sous forme d'huile essentielle ou d'alcoolat (pour les frictions).
  L'huile essentielle de lavande est antiseptique et bactéricide. Appliquée pure sur la peau elle soulage les brûlures et les piqûres d'insectes.
a

C En infusion, Elle permet de lutter contre l’insomnie. Par voie externe, elle apaise brûlures et piqûres.

Articles connexesGlossaire de botanique

Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae

Genre

Classification phylogénétique

Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae

Description de cette image, également commentée ci-après
 illustrations cliquez l'image


Nota : les textes et références d'après Kiwix 0.9 beta5 (https://www.kiwix.org)

et de Wikipedia ici


  la base Flore
Autre site consulté :

à découvrir :

  
arbres et arbustes (Jussieu)

lavande-fleurs  de Jussieu

Dans le
langage des fleurs,

lLa lavande symbolise la tendresse respectueuse

lavande en pot

Lavande papillon par Serge Forestier
  
 par Serge Forestier   


Lavandula angustifolia Mill. (Lavande à feuilles étroites)

qr code