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et La taille ICI et ICI autres vidéos sur les pommiers ici
Le
pommier commun
Le pommier domestique ou pommier commun, est une espèce d'arbre
fruitier appartenant à la famille des Rosaceae, largement cultivé
pour ses fruits, les pommes. Il en existe environ 20 000 variétés
(sous-espèces et cultivars) dont la moitié d'origine américaine,
environ 2 000 anglaises et 2 000 chinoises[1]. Les pommiers sont le
plus souvent cultivés dans des vergers. Origine
Nikolai Vavilov l'avait supputé dès les années 1930 mais l'origine
réelle du pommier domestique (Malus pumila) n'a été confirmée qu'en
2001. Après analyse de l'ADN, on sait aujourd'hui que son ancêtre
principal est une espèce asiatique, Malus sieversii espèce endémique
de la zone allant des Balkans au nord des montagnes de l'Altaï. On sait
également que cette espèce est un proche parent de deux autres espèces
de la région : Malus baccata et Malus kirghizorum. Cette origine
n'exclue pas des hybridations antérieures avec le M. sylvestris
d'origine européenne pour certaines variétés (par exemple Granny smith
est supposé provenir d'une telle hybridation).
D'un point de vue génétique, le génome du pommier domestique a été intégralement décrypté par une équipe italienne en août 2010 : les chercheurs montrent l'existence de 992 gènes de résistance aux maladies et une « duplication complète du génome relativement récente qui a provoqué la transition de 9 chromosomes ancestraux à 17 chromosomes du Pyreae », ancêtre de la pomme. Ce phénomène de polyploïdie (qui s'est également passé chez le poirier et le peuplier) a eu lieu il y a 50 à 65 millions d'années et pourrait provenir d'une réaction de survie (« effet de vigueur ») face à une catastrophe ayant entraîné une destruction massive d'espèces, notamment des dinosaures[présente de nombreuses espèces : Principales espèces Nom scientifique
Le nom scientifique du pommier domestique prête lui aussi à
controverse. On l'a appelé successivement Malus domestica Borkh.
(1803), Malus communis Poir. (1804), etc. (voir synonymes plus
bas) mais selon une étude de 2001, le nom scientifique du pommier
domestique est finalement celui donné dès 1768 par Philip Miller Malus
pumila (« pommier nain » selon la traduction littérale du latin). Nos
pommiers domestiques actuels en sont donc des cultivars et doivent être
nommés par exemple Malus pumila Granny Smith.
utilisations :
Pommier paradis et
doucine bois
Les poètes latins nous apprennent que la pomme dans laquelle Ève et
Adam mordirent avec tant de convoitise, appartenait précisément à cette
variété, d'où vient qu'ensuite on lui donna le nom du lieu alors habité
par eux, le Paradis terrestre.[6] »es poètes latins nous apprennent que
la pomme dans laquelle Ève et Adam mordirent avec tant de convoitise,
appartenait précisément à cette variété, d'où vient qu'ensuite on lui
donna le nom du lieu alors habité par eux, le Paradis terrestre.[6] »ls
produisent un bois franc a faible densité ou de type feuillu mou,
agréablement veiné et coloré très réputé en ameublement et placage. Les
racines du noyers sont utilisées sous le nom de ronce de noyer.
Utilisation
Le pommier Paradis est souvent utilisé en porte-greffe car il a
l'avantage de « mettre à fruit » très rapidement. Ainsi, dans de bonnes
conditions, un semis de pommier paradis produit généralement ses
premiers fruits vers trois ou quatre ans. Un greffon posé sur un
porte-greffe Paradis mettra à fruit selon la variété soit la seconde
année de la greffe, soit au plus tard la troisième ou quatrième année.
L'observation prouve, de plus, que les variétés greffées sur paradis
donnent des fruits beaucoup plus gros et meilleurs. Il semble donc
qu'il est de l'intérêt des cultivateurs de ne plus greffer que sur
cette variété même si les arbres qui en résultent vivent peu de temps
et produisent chaque année beaucoup moins de fruits que ceux qui sont
greffés sur franc ou que les pleins-vents. Description du pommier
domestique Le pommier
domestique est un arbre hermaphrodite à feuilles caduques.
Selon les variétés, il mesure de 2 à 15 mètres et peut être
soumis à la taille ou élevé en plein-vent. Il fleurit en mai (fleurs
roses) et donne des fruits acides (pommes à cidre) ou sucrés (pommes à
couteau ou de table).
Il peut vivre plus de 100 ans mais les arbres cultivés en verger sur des porte-greffes nains (type M9) sont généralement remplacés tous les 15 ans car leur fécondité commence à baisser. Les arbres de haute tige peuvent, eux, bien produire jusqu'à l'âge de 30 ans. La pomme est en partie vrai-fruit pour le trognon comprenant les pépins, organes de reproduction, et faux-fruit pour la chair qui dérive du réceptacle floral. Ci-après branche fleurie de pommier (cliquez l'image, ci-dessous, pour l'agrandir). Chaque bouton à fleurs donne une inflorescence de cinq fleurs hermaphrodites à symétrie radiaire disposant chacune de cinq pétales blancs, un calice composé de cinq sépales, environ 20 étamines et un pistil se divisant en cinq styles. L'ovaire a quatre carpelles contenant deux ovules, ce qui donne généralement 10 pépins mais certains cultivars en ont davantage. Liberty et Northern Spy, par exemple, produisent entre 12 et 18 pépins et le porte-greffe Ottawa 3 donne souvent entre 20 et 30 pépins. L'écorce du pommier et les pépins de pommes renferment un hétéroside, le cyanure, qui est toxique à haute dose mais totalement inoffensif pour l'homme en cas d'ingestion de quelques pépins. noyer n'apprécie pas la taille. On se contentera donc de tailler les bois morts à la fin de l'automne si on veut éviter les écoulements de sève. Le noyer produit du juglon qui, par un phénomène d'allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer. Une étude américaine indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des Alnus glutinosa ont une production de noix augmentée de 20%. Cela est dû à l'azote apporté dans le sol par ces espèces.
Variétés de pommiers
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