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Les Pommiers domestiques du parc Elie Bertrand



de petits pommiers et arbres et arbustes


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Pommier zone Nord du Parc
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Fruit du pommier  (cliquez les photos)

Golden Noble.JPG

Petit pommier près de l'entrée sud du Parc


Pommier domestique

pommier illustrations

Pommier domestique

Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Sous-famille Maloideae
Genre Malus

Espèce

Malus domestica
Borkh., 1803

Classification APG III (2009)

Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre
Rosales

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Vidéo : lien ici (cliquez)  et  La taille ICI et  ICI  autres vidéos sur les pommiers  ici


Le pommier commun

   Le pommier domestique  ou pommier commun, est une espèce d'arbre fruitier appartenant à la famille  des Rosaceae, largement cultivé pour ses fruits, les pommes. Il en existe environ 20 000 variétés (sous-espèces et cultivars) dont la moitié d'origine américaine, environ 2 000 anglaises et 2 000 chinoises[1]. Les pommiers sont le plus souvent cultivés dans des vergers.

  Origine
  Nikolai Vavilov l'avait supputé dès les années 1930 mais l'origine réelle du pommier domestique (Malus pumila) n'a été confirmée qu'en 2001. Après analyse de l'ADN, on sait aujourd'hui que son ancêtre principal est une espèce asiatique, Malus sieversii espèce endémique de la zone allant des Balkans au nord des montagnes de l'Altaï. On sait également que cette espèce est un proche parent de deux autres espèces de la région : Malus baccata et Malus kirghizorum. Cette origine n'exclue pas des hybridations antérieures avec le M. sylvestris d'origine européenne pour certaines variétés (par exemple Granny smith est supposé provenir d'une telle hybridation).

  D'un point de vue génétique, le génome du pommier domestique a été intégralement décrypté par une équipe italienne en août 2010 : les chercheurs montrent l'existence de 992 gènes de résistance aux maladies et une « duplication complète du génome relativement récente qui a provoqué la transition de 9 chromosomes ancestraux à 17 chromosomes du Pyreae », ancêtre de la pomme. Ce phénomène de polyploïdie (qui s'est également passé chez le poirier et le peuplier) a eu lieu il y a 50 à 65 millions d'années et pourrait provenir d'une réaction de survie (« effet de vigueur ») face à une catastrophe ayant entraîné une destruction massive d'espèces, notamment des dinosaures[présente de nombreuses espèces :
Principales espèces

Nom scientifique

   Le nom scientifique du pommier domestique prête lui aussi à controverse. On l'a appelé successivement Malus domestica Borkh. (1803), Malus communis Poir. (1804), etc.  (voir synonymes plus bas) mais selon une étude de 2001, le nom scientifique du pommier domestique est finalement celui donné dès 1768 par Philip Miller Malus pumila (« pommier nain » selon la traduction littérale du latin). Nos pommiers domestiques actuels en sont donc des cultivars et doivent être nommés par exemple Malus pumila Granny Smith. utilisations :

Pommier paradis et doucine bois

  Les poètes latins nous apprennent que la pomme dans laquelle Ève et Adam mordirent avec tant de convoitise, appartenait précisément à cette variété, d'où vient qu'ensuite on lui donna le nom du lieu alors habité par eux, le Paradis terrestre.[6] »es poètes latins nous apprennent que la pomme dans laquelle Ève et Adam mordirent avec tant de convoitise, appartenait précisément à cette variété, d'où vient qu'ensuite on lui donna le nom du lieu alors habité par eux, le Paradis terrestre.[6] »ls produisent un bois franc a faible densité ou de type feuillu mou, agréablement veiné et coloré très réputé en ameublement et placage. Les racines du noyers sont utilisées sous le nom de ronce de noyer.

Utilisation  

   Le pommier Paradis est souvent utilisé en porte-greffe car il a l'avantage de « mettre à fruit » très rapidement. Ainsi, dans de bonnes conditions, un semis de pommier paradis produit généralement ses premiers fruits vers trois ou quatre ans. Un greffon posé sur un porte-greffe Paradis mettra à fruit selon la variété soit la seconde année de la greffe, soit au plus tard la troisième ou quatrième année.

    L'observation prouve, de plus, que les variétés greffées sur paradis donnent des fruits beaucoup plus gros et meilleurs. Il semble donc qu'il est de l'intérêt des cultivateurs de ne plus greffer que sur cette variété même si les arbres qui en résultent vivent peu de temps et produisent chaque année beaucoup moins de fruits que ceux qui sont greffés sur franc ou que les pleins-vents.

Description du pommier domestique

    Le pommier domestique est un arbre hermaphrodite à feuilles caduques. Selon les variétés, il mesure de 2 à 15 mètres  et peut être soumis à la taille ou élevé en plein-vent. Il fleurit en mai (fleurs roses) et donne des fruits acides (pommes à cidre) ou sucrés (pommes à couteau ou de table).

 Il peut vivre plus de 100 ans mais les arbres cultivés en verger sur des porte-greffes nains (type M9) sont généralement remplacés tous les 15 ans car leur fécondité commence à baisser. Les arbres de haute tige peuvent, eux, bien produire jusqu'à l'âge de 30 ans.

  La pomme est en partie vrai-fruit pour le trognon comprenant les pépins, organes de reproduction, et faux-fruit pour la chair qui dérive du réceptacle floral. Ci-après branche fleurie de pommier (cliquez l'image, ci-dessous, pour l'agrandir).

  Chaque bouton à fleurs donne une inflorescence de cinq fleurs hermaphrodites à symétrie radiaire disposant chacune de cinq pétales blancs, un calice composé de cinq sépales, environ 20 étamines et un pistil se divisant en cinq styles. L'ovaire a quatre carpelles contenant deux ovules, ce qui donne généralement 10 pépins mais certains cultivars en ont davantage. Liberty et Northern Spy, par exemple, produisent entre 12 et 18 pépins et le porte-greffe Ottawa 3 donne souvent entre 20 et 30 pépins.

  L'écorce du pommier et les pépins de pommes renferment un hétéroside, le cyanure, qui est toxique à haute dose mais totalement inoffensif pour l'homme en cas d'ingestion de quelques pépins. noyer n'apprécie pas la taille. On se contentera donc de tailler les bois morts à la fin de l'automne si on veut éviter les écoulements de sève.
Le noyer produit du juglon qui, par un phénomène d'allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer. Une étude américaine  indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des Alnus glutinosa ont une production de noix augmentée de 20%. Cela est dû à l'azote apporté dans le sol par ces espèces.

Variétés de pommiers

      Il existe très grand nombre de variétés de pommiers domestiques s'explique par la structure génétique  hétérozygote  de l'espèce (Liste des espèces de pommiers).

 En effet, le génome  des pommiers est composé de chromosomes disposant d'allèles spécifiques d'auto-incompatibilité nommés allèles S1. Ainsi, dès qu'un S1 croise un autre S1 identique, la fécondation est bloquée. Le pommier doit donc toujours trouver des partenaires porteurs d'allèles compatibles pour pouvoir se reproduire. C'est ce phénomène qui aurait entraîné le développement d'une telle diversité de cultivars. C'est aussi pour cette raison que lorsqu'on sème des pépins même issus d'une même pomme, on peut obtenir des pommiers très différents les uns des autres.

 Il est possible de multiplier un pommier par semis  de pépin de pommes mais on obtiendra pas la variété d'origine car le pommier est hétérozygote. Si on souhaite obtenir une variété précise, on doit procéder à une greffe.

  Le semis peut donner des francs utilisables comme porte-greffe. On peut semer dès l'automne ou à la fin de l'hiver et la levée s'effectue dès le début du printemps. Si on préfère semer au printemps, les pépins devront être conservés dans un environnement humide à 10% pendant au moins deux mois à une température de 2 à 6 °C (stratification).

  Après un à deux ans de pépinières et avant la plantation en pleine terre, les variétés de pommes sélectionnées sont greffées sur des porte-greffes parfaitement adaptés aux conditions climatiques et culturales locales (pommier franc, pommier Doucin ou pommier Paradis). Le porte-greffe sera également choisi en fonction de la vigueur de la variété du greffon et de la grandeur de l'arbre à obtenir (gobelet, demi-tige ou haute-tige).

Certains cultivars tels que Cox’s Orange Pippin, Red delicious, Elstar, Gala, Jonagold, Rome Beauty, ou Winesap ont tendance à générer des rameaux mutants (sport) alors que la majorité des cultivars sont plus stables.

Pollinisation

  La pollinisation  des pommiers est le phénomène qui permet aux fleurs de pommiers de se transformer en pommes. Lors de la plantation, une bonne pollinisation est parfois problématique pour le jardinier amateur car de nombreux pommiers ne peuvent produire une quantité correcte de pommes que si certaines conditions sont remplies.

  En effet, bien que les variétés soient majoritairement autofertiles ou partiellement, des variétés cultivées sont autostériles et, pour être fécondées, elles doivent être plantées à proximité d'une variété compatible (allogamie) qui fleurit en même temps car la pollinisation est faite par les insectes tels les bourdons et les abeilles (qui peuvent parcourir plusieurs kilomètres). L'idéal reste tout de même de planter deux variétés compatibles à quelques mètres l'une de l'autre.

   Toutes les variétés non triploïdes peuvent être des pollinisateurs pour une autre variété sous réserve que leur pollen soit de bonne qualité et que leur date de pleine floraison concordent à plus ou moins trois jours, il faut donc se renseigner sur cette compatibilité[1].

  Dans les vergers professionnels, on féconde chimiquement ou utilise généralement des pommiers à fleurs qui, en plus d'être jolis, font d'excellents pollinisateurs. Chez vous, dans votre petit jardin, faire ce choix c'est perdre un emplacement pour un arbre productif de fruits ...

  Certaines variétés, telles que 'Reine des reinettes', 'Granny Smith' ou 'Golden delicious', sont considérées comme de bonnes pollinisatrices car elles produisent un pollen abondant et de qualité. Leur période de pleine floraison (stade F2) est assez longue, ce qui permet de couvrir les périodes de floraison d'un grand nombre d'autres cultivars. La Golden Delicious devrait souvent être évitée car elle est parente directe d'autres variétés, ce qui influence l'efficacité du pollen.

   La 'Golden delicious' est souvent considérée comme variété de référence temporelle. Si une variété fleurit avant, on dit qu'elle a une floraison précoce, après, on parle de floraison tardive (utile dans les zones à gels tardifs).
Sur les étiquettes des pommiers que vous achetez, on indique l'époque de floraison par une lettre qui regroupe 4 jours consécutifs par rapport à un calendrier fictif du mois de mai ou, on indique le nombre de jours d'écart par rapport à la 'gol
lden delicious'.

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 Sources et références  :   Kiwix 0.9 beta5    Wikipédia Flore  Jussieu 1 Jussieu 2 Télabota