La
Normandie américaine (cliquez ici
article le Point du 03/06/2019 ou ici de sott.net du 10 juin 2019 ou bien
encore ici sur le site) "La Libération a été payée
au prix du sang et des destructions
massives dans la Manche, 4 000 morts civils, le double de blessés, 10
000 maisons rasées, 50 000 autres endommagées, 130 000 sinistrés qui
n'ont plus rien. « Après ce cataclysme, les Normands n'aspirent qu'à
être débarrassés de la guerre. Les Américains visent la victoire finale
sans plus se préoccuper des états d'âme des habitants », note Stéphane
Lamache . Les graines du divorce
sont semées.
Autre accès vidéo ICI
------ Le 6 juin 1944, les alliés
débarquent en Normandie. Lorsque Churchill avait annoncé à de Gaulle le
projet du débarquement, excluant la présence d’unités françaises,
hormis les 177 hommes du Commando Kieffer.
Ce commando dont on
retrouve l’histoire dans les mémoires de Gwennaël Bolloré (Nous étions
177), montre que les premiers libérateurs étaient Français… De Gaulle
lui fit le reproche de se mettre aux ordres de Roosevelt au lieu de lui
imposer une volonté européenne, Churchill lui
répondit : « De Gaulle,
dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je
préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les
Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains !
Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous
choisirons toujours le grand large ! » (Extrait de l’ouvrage « C’était
de Gaulle » d’Alain Peyrefitte – Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997
– pages 84 à 87). Une logique anglaise que les siècles n’ont jamais
ternis… Charles de Gaulle disait à Alain Peyrefitte :
« Le débarquement
du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été
exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en
territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme
ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait
gouverner souverainement la France à mesure de
l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui
aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. Et
puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés,
nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la
Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que
trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder ! C’est
exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé,
mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes
comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur
débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du
pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses
se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là ! (Extrait de
l’ouvrage « C’était de Gaulle » d’Alain Peyrefitte – Tome 2, Édition de
Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87). Ce qui explique que jusqu’à sa
mort, de Gaulle ne participa à aucune commémoration du débarquement du
6 juin 44 ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Les américains en 44
n’ont été ni plus ni moins que des envahisseurs comme de Gaulle
lui-même les a toujours considérés. Voir la présentation d'un livre
récent : la Normandie américaine (cliquez ici
)
Les alliés de 1944 s'apprêtent à fêter le 75e anniversaire du Débarquement (vidéo ci-après) et ses scènes d'allégresse.
Ne serait-il pas temps d'évoquer des épisodes plus sombres ?
AMGOT= «Allied military government for
occupied territories», gouvernement militaire allié pour les
territoires occupés (pdf ici) On retrouve, encore aujourd'hui, cet esprit
chez nos amis américains qui poursuivent sans relâche la mise en place
de plaques "libératrices". Elles marquent ainsi les territoires
libérés et revendiqués par la 3eDIUS et plus rarement par la 36eDIUS afin de faire
croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons à eux. La
mise
en place de ces plaques et le dépôt de gerbes sont accompagnés d'une attestation
remise et
renouvellée chaque année auprès de nos
édiles qui probablement l'encadrent, l'installent et la conservent
précieusement.
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