Retour au menu général (cliquez)

A Savoir : commémorations et lieux de Mémoire

2016_72e_anniversaire_de la libération de Sauzet
commemo 72e vue générale
Certificat de reconnaissant de la 3e Division
Le certificat (ci-dessus) est remis par le Cn (er) Monika STOY, représentante Europe (5845) de l'association de la 3e Division US, lors de chaque anniversaire de la Libération de Sauzet (72e cette année 2016). Il atteste ainsi l'honneur rendu aux soldats de cette division qui aurait libéré Sauzet. Plaque offerte (cliquez) en 2015, fixée sur la stèle de la Résistance.
 En 2017, c'est au tour de la 36e DIUS dont deux tankistes ont été tués à Sauzet (témoignage ici). Mais c'est Stephen R. Greeg (cliquez), un héros de cette division qui sera "installé" dans l'entrée de la Mairie et honoré notamment d'une plaque reproduisant le texte de sa citation obtenue lors de combats
à Savasse, accompagné notamment de FFI dont Bompard qui sera tué, le 27 août 1944.
Voir ce rituelphoto ici  ou ici et un ensemble de
photos ici sur le site de cette Division qui ainsi honorée lors de la remise, à chaque commémoration, de cette d'attestion.

Fichier au format PDF de la commémoration (cliquez ici)


ARM26
Photo de l'ARM 26 - plus de photos ici

Compte rendu du Président du comité drômois  sur le site de la Légion d'Honneur de Montélimar

   





le chant des partisans : vidéo et paroles (cliquez)

Témoignage Louis LAURENT BLESSE A SAUZET
Louis LAURENT, agriculteur à Venterol, ancien maire de ce village, pensionné de guerre, se souvient ...

Louis Laurent FFI

M. Louis Laurent est décédé le 12 août 2016,
son témoignage ci-après, figure dans
 "Août 44 à Sauzet"
(
lu par E. Serret)

Audio<<Témoignage



2Stèle et FFI

1-Elie Gigondan 2-Félix Pommier 3–Pierre Bonnet 4-Pilzerc Srul-Nuta

Notons au passage que ces morts pour la France, sont honorés par la stèle de la Résistance, mais seule la 3e DIUS est présente sur cette stèle (1) non plus en mairie comme ceux de 14-18. Cependant en 39-45 un héros de la 36e DIUS qui s'est distingué dans la commune de Savasse, voit sa citation placée à l'entrée de la mairie de Sauzet et probablement bientôt à celle de Savasse

(1) Les noms de nos résistants figurent cependant au mo- nument aux morts (au cimetière).

Témoignage de  M. Louis Laurent
   
    Après le 6 juin 1944, eu lieu une petite mobilisation dans notre région.Tous les jeunes de Venterol (des classes 1940 à 1944) rejoignirent les unités de la Résistance. Âgé alors de 20  ans, je fus enrôlé dans la compagnie Matout Cette com- pagnie, la 13e, du 4e Bataillon AS, fut par la suite commandée par le lieutenant Didio.
    Après le 15 août, nous nous trouvâmes dans la vallée de la Drôme, mais je ne participai pas au combat de Grâne où notre compagnie fut engagée (le 17, NDLR). Nous fîmes ensuite mouvement vers Montélimar et à Sauzet, nous accueillîmes avec joie les Américains. Dans la nuit de 22 au 23 août (NDLR), nous étions postés quelques camarades et moi, avec une mitrailleuse, à la sortie SO de ce village, sur la route de Saint-Marcel-les-Sauzet, de façon à arrêter une attaque éventuelle venant de Montélimar. A côté de nous, se trouvait un tank américain (abandonné par ses occupants). Vers les 2 heures du matin, nous fûmes attaqués par derrière par les Allemands (1) qui venaient de la forêt de Marsanne où ils s'étaient sans doute dissimulés dans la journée.
    Il y avait un convoi de véhicules précédés de fantassins que, dans un premier temps, nous confondîmes avec les Américains. L'effet de surprise jouant, l'ennemi put nous mitrailler à bout portant. Je fis un brusque mouvement sur le côté qui me sauva la vie, mais à mes côtés Louis Long de Venterol, Félix Pommier et Elie Gigondan de St Pantaléon furent tués. Le tank américain que ses occupants avaient abandonné (NDLR) fut incendié (les tankistes ont été tués).
Tandis que le convoi ennemi passait, je fis le mort sur le bas côté de la route. Peu de temps après son passage, quelques soldats allemands revinrent pour délester, mes malheureux camarades et moi, de nos montres et portefeuilles. Je me souviens qu'ils parlaient à voix basse au cours de leur sinistre besogne.
    Au début du jour, j'ai pu me lever malgré les blessures que m'avait fait une rafale de mitraillette (à la face, à l'épaule et à la main droite). Je fus conduit dans un premier temps à un hôpital militaire américain, puis transporté à l'Hôpital de Crest, enfin à celui de Die alors plus en sécurité. Finalement, c'est à Lyon que je reçus les derniers soins que nécessitait ma blessure au visage.

 (1) Les Allemands du 15ème régiment de chars commandés par le Major Weik (il sera tué à Sauzet), en provenant du Pont vert (D74), se sont infiltrés dans le village, puis se sont retirés vers Montélimar. Un autre Venterolais, Paul ROMAN, fut mortellement blessé au cours de l'attaque allemande.Voir aussi l'exposée de Pierre Balliot